Nous cherchions des idées d’articles, quand nous tombâmes sur la une du Parisien d’hier, 16 janvier : « Enquête sur la génération « j’ai le droit » ». Les pages qui suivent expliquent à quel point nous, les jeunes, ne pensons qu’à nous et revendiquons nos droits au lieu de nous préoccuper du « bien commun ».
Direct, on s’est sentis agressés : tous les jeunes ne sont pas comme ça, et ce qu’on reproche ici aux jeunes peut tout aussi bien être partagé par des moins jeunes ! On ne peut pas dire que les articles eux-mêmes soient très objectifs puisqu’ils donnent majoritairement la parole à des parents… ou des profs !
Démarrons par Sandra qui nous déclare : « Mon fils [en CM2] m’a affirmé qu’il avait le droit de porter plainte si je lui mettais une fessée« . Il faudrait un peu t’informer Sandra, mais ton fils peut toujours porter plainte, pour le moment aucune loi n’interdit la fessée. Par contre, tu pourrais un peu réfléchir sur ce à quoi sert la fessée. Penses-tu vraiment que, si tu le tapes, ton fils va mieux comprendre ce que tu as à lui dire ?
Pauvre Sandra, elle se désole aussi du fait que son fils toujours (quel insolent !), ait pu dire à la maîtresse qu’elle avait tort. Ok Sandra, mais dans quelles circonstances ? Est-ce que les maîtresses sont toujours infaillibles et, si elles se trompent, est-ce qu’on n’a pas le droit de le leur faire remarquer ?
De son côté, Bruno, un paysagiste, à partir de son expérience avec son apprenti qui lui réclame des tickets restos (mais c’est dans son contrat non ?), généralise à tous les jeunes, en disant : « Ils se comportent comme des consommateurs, pas comme des citoyens. Ils sont adeptes du « je prends mais je n’ai pas grand chose à donner ». Bruno, est-ce que tu as déjà entendu parler des jeunes qui s’engagent dans des associations ou en créent ? Est-ce que tu as déjà entendu parler de jeunes qui écrivent des journaux par exemple ? Et de ceux qui animent ce collectif « Stop aux clichés sur les jeunes » dont le but justement est de « changer le regard porté sur les jeunes [dans les média] en luttant contre les clichés et en dialoguant avec des journalistes » ?
Loulou et Kelkun 😦
A PROPOS DE LA FESSEE
Suite à un sondage réalisé auprès de 38 personnes dans l’enceinte du collège, voici les chiffres :
27 de ces personnes ont déjà reçu au moins une fessée dans leur vie.
11 autres n’en ont jamais eu ou ou ne s’en souviennent plus.
Sur les 27 ayant été frappés, 11 seulement disent en avoir tiré une leçon.
D’après ces chiffres, on peut se demander si la fessée est vraiment une façon d’éduquer les enfants !
Amine